La Commission européenne a deux objectifs majeurs pour les cinq prochaines années : (1) la transition vers un environnement plus propre et une économie verte avec l’aide des objectifs fixés dans le Green Deal européen, et (2) de nouveaux progrès vers la formation d’une Europe adaptée pour l’ère numérique. Ces deux ambitions sont étroitement liées et présentent à la fois des défis et des opportunités pour les entreprises.
La numérisation s’accompagne d’une demande de compétences numériques accrues pouvant garantir une économie plus verte. Nous devons doter chacun des compétences nécessaires pour garantir un déploiement efficace de la numérisation. Cela implique de renforcer les compétences de chacun, dans tous les secteurs de l’économie. Cela représente un énorme défi. Les États membres devraient se concentrer sur le développement des compétences et des emplois verts et numériques, et sur la définition des emplois verts et des compétences vertes de différentes manières.
Ce qui est également important pour l’Europe dans son ensemble, c’est de concevoir et de mettre en œuvre des politiques et des initiatives efficaces pour favoriser les compétences et relever les défis liés au développement durable.
Intelligence artificielle est un élément clé des objectifs de développement durable des Nations Unies, comme indiqué dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, car il pourrait potentiellement contribuer à de nombreuses cibles des ODD. Pour cette raison, la littératie de l’IA et la capacité de lecture et d’interprétation des données peuvent être considérées « vert » compétences numériques.
Autre « vert » les compétences numériques comprennent :
- Des compétences stratégiques et de leadership qui permettent aux décideurs politiques et aux dirigeants d’entreprise de définir les bonnes incitations et de créer des conditions propices à des objectifs tels qu’une production plus propre et des transports plus propres.
- Adaptabilité et compétences transférables pour permettre aux travailleurs d’apprendre et d’appliquer les nouvelles technologies et processus nécessaires pour rendre leurs emplois plus verts.
- Sensibilisation à l’environnement et volonté d’apprendre sur le développement durable.
- Des compétences entrepreneuriales pour saisir les opportunités des technologies bas carbone.
- Compétences en innovation pour identifier les opportunités et créer de nouvelles stratégies pour répondre aux défis verts.
- Compétences en marketing pour promouvoir des produits et services plus écologiques.
- Compétences en conseil pour conseiller les consommateurs sur les solutions vertes et diffuser l’utilisation des technologies vertes.
Les associations industrielles peuvent jouer un rôle clé dans l’identification des compétences requises et l’élaboration de leurs propres réponses en matière de formation. Au lieu de préparer eux-mêmes les programmes de formation, ils pourraient également coopérer avec les systèmes d’éducation et de formation. L’alphabétisation numérique y contribuerait grandement. Cependant, en termes de besoins du marché, il est sûr de dire que les compétences numériques constituent la base pour construire des compétences plus avancées – qu’elle soit verte ou non.
Si nous regardons l’éducation, par exemple, l’accès à l’apprentissage à distance peut être recherché grâce à la connectivité et à des compétences numériques de base comme l’accès aux cours en ligne via n’importe quel appareil : un téléphone, une tablette, un ordinateur portable ou un ordinateur personnel.
Les opportunités liées à l’apprentissage à distance et au télétravail doivent être considérées comme les principales priorités dans le cadre de toute discussion sur les compétences. De l’éducation de base au niveau universitaire, rapprocher les étudiants des technologies numériques contribuera à éduquer les travailleurs de demain à un mode de travail plus durable et accessible.
La stratégie industrielle de l’Europe reflète le besoin de nouvelles façons de penser et de travailler pour mener le double objectif d’une transition verte et numérique.
Dans sa stratégie industrielle, la Commission s’est montrée prête à co-concevoir et à co-créer des solutions avec l’industrie, les partenaires sociaux et toutes les autres parties prenantes. En tant que telle, la Commission créera un nouveau forum pour travailler en étroite collaboration avec tous les décideurs publics et parties prenantes privées et surveiller les progrès de la stratégie sur une base continue – c’est quelque chose que nous accueillons chaleureusement.
L’industrie doit être encouragée à définir des feuilles de route pour la neutralité climatique et le leadership numérique. Cela devrait être soutenu par une coopération entre les secteurs public et privé pour aider l’industrie à développer des technologies pour atteindre ses objectifs, comme cela a été fait avec succès dans les alliances industrielles. Les alliances se sont déjà avérées bénéfiques dans le domaine des batteries, des plastiques et de la microélectronique.
La transition numérique sera un facteur de succès décisif pour un agenda vert mondial. Les deux doivent travailler main dans la main, car les améliorations numériques optimiseront l’efficacité de l’économie verte, augmentant ainsi les chances de mener une transition verte à l’échelle mondiale.
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