L’agence américaine du travail enquête sur les plaintes des travailleurs d’Apple


Parc AppleSource : René Ritchie / iMore

Deux employés d’Apple qui ont critiqué publiquement et verbalement l’entreprise pour leur traitement font l’objet d’une enquête par le National Labor Relations Board des États-Unis.

Ashley Gjovik et Cher Scarlett auraient toutes deux déposé des plaintes qui font actuellement l’objet d’une enquête, selon Reuters :

Ashley Gjovik, responsable principale du programme d’ingénierie chez Apple, a déclaré à Reuters qu’elle avait déposé l’accusation du 26 août, qui cite le harcèlement d’un responsable, la réduction des responsabilités et l’augmentation du travail défavorable, entre autres plaintes.

L’accusation du 1er septembre a été déposée par Cher Scarlett, un ingénieur logiciel d’Apple, qui a déclaré que l’entreprise avait cessé à plusieurs reprises les discussions sur les salaires entre les employés.

Gjovik et Scarlett ont déjà rendu leurs plaintes publiques. Gjovik a été mis en congé par Apple après avoir fait part de ses préoccupations concernant le sexisme sur le lieu de travail, le harcèlement sexuel, les conditions de travail dangereuses et les représailles. Pendant ce temps, Scarlett a rendu public ses tentatives d’organiser une enquête interne d’Apple concernant les salaires et a depuis aidé à lancer le mouvement #AppleToo, qui a reçu des centaines de plaintes concernant le traitement du personnel au sein de l’entreprise.

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Reuters rapporte que l’agence enquête sur toutes les accusations qu’elle reçoit et peut engager des poursuites si elle pense qu’elles sont fondées.

La plainte de Scarlett aurait été déposée après qu’Apple ait fermé une chaîne interne Slack dédiée à l’équité salariale, une décision qu’elle a décrite comme la « dernière goutte ». Extrait d’un reportage cette semaine :

Apple a bloqué un effort interne d’employés visant à créer un canal Slack pour discuter des problèmes d’iniquité salariale.

Tel que rapporté par The Verge, Apple affirme que la chaîne violerait les conditions d’utilisation de Slack de la société comme raison de ne pas autoriser la chaîne.



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