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Discours de l’UICN Dr Dindo Campilan au Symposium Tech for a Better Planet le 5 août.
En tant qu’organisation environnementale la plus ancienne et la plus grande au monde, l’UICN cherche à s’appuyer sur sa longue histoire dans la conservation de la nature tout en adoptant des innovations technologiques de pointe pour poursuivre notre vision commune avec ses membres et partenaires pour un monde juste qui conserve et valorise la nature.
Créée il y a plus de sept décennies en 1948, l’UICN aide les sociétés du monde entier à conserver l’intégrité et la diversité de la nature et à garantir que toute utilisation des ressources naturelles est équitable et écologiquement durable. Nous sommes une organisation unique comprenant plus de 90 États membres et 1 300 agences gouvernementales, ONG et organisations de peuples autochtones. Notre travail est également soutenu par un réseau de plus de 18 000 experts bénévoles dans un large éventail de domaines, notamment la conservation des espèces, les aires protégées, l’éducation environnementale et le droit de l’environnement.
Avec le potentiel et les défis apportés par le Quatrième révolution industrielle, nous cherchons à explorer et à exploiter la puissance des avancées technologiques pour réaliser la valeur partagée de la conservation de la nature pour les sociétés. À cet égard, l’UICN est très heureuse de travailler en partenariat avec Huawei sur le projet Tech4Nature, qui vise à accroître le succès de la conservation de la nature grâce à l’innovation technologique numérique.
Lire la suite: Tech4Nature : Protéger la planète en partenariat avec l’UICN
L’un des sites phares du projet est Parc national de Khao Yai, le premier parc national de Thaïlande et un site du patrimoine mondial.
Parc national de Khao Yai, Thaïlande
Dans ce parc, nous explorons diverses solutions technologiques, notamment l’utilisation d’outils numériques pour surveiller les changements de l’écosystème, atténuer les conflits entre l’homme et la faune et améliorer l’expérience des visiteurs. La conception finale du projet est en cours de discussion avec le Département des parcs nationaux et Huawei, et sera bientôt déterminée.
Pour cette initiative et d’autres similaires, l’UICN estime que la technologie peut contribuer à la conservation de trois manières particulièrement importantes : en augmentant l’accessibilité, en améliorant l’efficacité et en renforçant la responsabilité.
Accessibilité
La technologie peut jouer un rôle énorme dans l’augmentation de l’engagement du public dans la conservation et la collecte de données. Il peut, par exemple, être utilisé pour améliorer l’éducation et la sensibilisation environnementales, s’engager avec un large éventail de groupes de parties prenantes et générer des données grâce à «science citoyenne”. De nos jours, de nombreuses applications permettent au grand public d’enregistrer la biodiversité et de télécharger les données dans une base de données centralisée. L’UICN partage la vision de Huawei de « la technologie pour tous », qui vise à garantir que tous, quels que soient leur richesse, leur éducation, leur sexe, leur âge, leur race ou leur nationalité, aient accès aux outils et aux infrastructures dont ils ont besoin pour mobiliser des solutions technologiques, y compris l’accès aux réseaux de télécommunications et aux infrastructures numériques.
Efficacité
La technologie peut également jouer un rôle important en soutenant des actions de conservation plus efficaces. Un excellent exemple est le piège photographique, qui est maintenant largement utilisé dans le monde pour aider aux enquêtes sur la faune et à la surveillance de la biodiversité. Les pièges photographiques présentent de nombreux avantages par rapport aux autres méthodes plus traditionnelles de collecte de données. Ils:
- Peut rester en position pendant de longues périodes
- Sont relativement non invasifs et ne perturbent pas le comportement naturel de la faune
- Produire des données vérifiables
- Offrir une méthode de collecte de données hautement reproductible et une transmission de données plus efficace s’ils sont connectés à des réseaux cellulaires.
De même, l’utilisation de l’IA peut réduire considérablement le temps nécessaire pour analyser des ensembles volumineux et complexes de données de conservation. Plus généralement, en période d’urgence et de crise comme la pandémie, la technologie nous permet de continuer à nous connecter, à communiquer et à collaborer.
Lire la suite: Le retour des grands félins
Responsabilité
La technologie peut être mobilisée pour permettre aux acteurs et aux actions de conservation d’être plus responsables envers les parties prenantes, les groupes d’intérêt et le grand public. La technologie aide à former des leaders plus responsables à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Ils peuvent prendre des décisions plus éclairées, tenir leurs engagements et obtenir les meilleurs résultats. Parmi les jalons institutionnels de l’UICN figure sa contribution à la conception et à l’adoption de nombreuses conventions internationales sur l’environnement, notamment la Convention sur la diversité biologique et la Convention du patrimoine mondial. En continuant à soutenir les parties prenantes dans la mise en œuvre de ces accords mondiaux, l’UICN aide à fournir la base scientifique, à offrir des conseils techniques d’experts et à générer des preuves empiriques – grâce à la technologie pour libérer le potentiel de partage des connaissances grâce à des plateformes d’apprentissage et de communication innovantes.
Enfin, rappelons-nous que « Tech for a Better Planet » est plus qu’un simple changement axé sur la technologie. Mettons-nous au défi d’exploiter les technologies convergentes – dans les mondes physique, numérique et biologique – pour créer un avenir plus inclusif, équitable et durable pour tous.
Pour en savoir plus sur le travail de l’UICN, visitez le site Web de l’UICN.
A propos de l’auteur
Dr Dindo Campilan, directeur régional, Bureau régional pour l’Asie, UICN.
Le Dr Campilan apporte à l’UICN plus de 20 ans d’expérience en gestion de programmes à l’échelle de l’Asie dans les domaines de la recherche et du développement sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement – avec le GCRAI et l’ONU. Il a occupé des postes de direction régionale pour les centres du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI) alors qu’il était en poste aux Philippines, en Chine, en Inde et au Vietnam, et a simultanément servi dans des équipes mondiales de haute direction.
En tant que directeur régional pour l’Asie au Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) de 2014 à 2020, il a géré un portefeuille de 18 pays couvrant des marchés et des systèmes alimentaires inclusifs, des politiques et des investissements agricoles intelligents face au climat, ainsi que des paysages agricoles durables et des services écosystémiques.
Avis de non-responsabilité : tous les points de vue et/ou opinions exprimés dans cet article par des auteurs ou contributeurs individuels sont leurs points de vue et/ou opinions personnels et ne reflètent pas nécessairement les points de vue et/ou opinions de Huawei Technologies.
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